Une femme de 38 ans en pleine santé, est morte à Bordeaux moins d’une semaine après une opération chirurgicale qui ne présentait aucun risque. Sa famille dénonce le mauvais suivi du corps médical.
Elle avait 38 ans, était maman, et devait se marier au mois de juin. C’est même son père, Jean-Luc, qui devait officier la cérémonie, en sa qualité de maire-adjoint de la petite commune de Bonzac en Gironde. Mais Gwenaëlle Leterme n’aura pas cette chance : elle a perdu la vie le 4 mars dernier, moins d’une semaine après avoir subi une opération chirurgicale « bénigne » qui visait à lui enlever deux kystes à la gorge.
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Les faits commencent le 27 février quand elle se fait admettre à la – nouvelle – clinique de Bordeaux Tondu, à Floirac. L’intervention est programmée, elle est sans risques. L’opération se passe bien, sans complications. C’est après que les choses ont dégénéré.
Le 1er mars, le corps médical décide de retirer le drain de Redon que Gwenaëlle avait au niveau de la gorge depuis l’opération, et qui sert à drainer des sécrétions. Était-ce trop tôt ? Le père de la défunte le pense, il cherche à obtenir des réponses, qui peinent à arriver. « Après le retrait du Redon, une surveillance accrue aurait dû être mise en place, mais elle n’avait aucun appareillage de branché, donc aucune surveillance à distance », déplore-t-il à nos confrères de France 3.
Arrêt cardiaque brutal
Gwenaëlle ne vit pas très bien le retrait de son drain. « Elle n’arrivait pas à manger, elle n’arrivait pas à déglutir, elle n’arrivait plus à respirer », décrit son père. Elle aurait tenté à plusieurs reprises de faire entendre sa souffrance au personnel médical, sans succès. À 21h30, elle raconte son malaise à son conjoint dans un dernier message.
Plus tard dans la nuit, elle finit par se lever pour aller demander de l’aide directement au bureau des infirmières. Ces dernières tentent de la raccompagner à sa chambre, mais Gwenaëlle s’effondre, arrêt cardiaque brutal. Elle est placée en coma artificiel, transférée au CHU de Bordeaux, où elle décède moins de trois jours plus tard.
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Ses proches dénoncent aujourd’hui le mauvais suivi post-opératoire qu’elle aurait subi, et réclament des réponses. Y’a-t-il eu négligence ? Erreur médicale ? Une enquête « en recherche des causes de la mort » a été ouverte par le parquet de Bordeaux suite à la plainte contre X déposée par le père de la défunte. L’Agence régionale de santé, comme la clinique, se refusent pour le moment à tout commentaire.
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