Sonia Rykiel : Son fils Jean-Philippe aveugle à cause d’une erreur médicale à la naissance, un traumatisme familial



Par
Gonzague Lombard
| Rédacteur

Passionné de chant, des Douze coups de midi et de la discographie de Jul, il rêve de participer à Fort Boyard malgré sa phobie des serpents et du Père Fouras. Son ambition secrète ? Découvrir ce qui se cache derrière le rideau mystère de Bataille et Fontaine pour y chanter en quartet. La vérité est au bout du couloir…

Nathalie Rykiel a dévoilé son nouveau roman, « Ce sera le bonheur », le 6 mars 2024. Elle en profite pour revenir, à l’écrit, sur certains éléments bouleversants de son enfance, notamment le handicap de son frère.

Sonia Rykiel : Son fils Jean-Philippe aveugle à cause d’une erreur médicale à la naissance, un traumatisme familial

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Son histoire familiale est révélée au grand jour le 6 mars 2024. Nathalie Rykiel sort, ce jour-là, son septième livre intitulé Ce sera le bonheur aux éditions JC Lattès. Elle dévoile, dans ces 208 pages, un morceau de son enfance, passée avec sa mère Sonia Rykiel – décédée le 25 août 2016 – et évoque quelques traumatismes… notamment la naissance de son frère, le pianiste, musicien, compositeur et arrangeur Jean-Philippe.

Sa venue au monde ne s’est pas déroulée comme prévue. Jean-Philippe Rykiel est né, en 1961, et il est devenu aveugle à cause d’une surdose d’oxygène dans sa couveuse. A l’époque, Nathalie Rykiel, sa grande soeur, n’avait que 5 ans, et son monde a été bouleversé : « Je l’ai vécu comme une malédiction divine », se souvient-elle dans les colonnes du magazine Gala. « Voir mes parents traumatisés, douter, combattant chacun à sa façon, était difficile. Cela m’a enlevé beaucoup de choses, à commencer par l’intérêt de mon père pour moi. Il s’est jeté sur Jean-Philippe pour le réparer. J’ai dû me construire avec le sentiment qu’il ne vivait que pour lui, ce qui était logique. »

Nathalie Rykiel a tout de même pu tisser une relation très forte avec son frère Jean-Philippe : « J’ai eu un grand sentiment de protection envers lui », admet-elle. « Nous sommes très complémentaires. Malgré son handicap, il est incroyablement débrouillard. Il donne des concerts de piano dans le monde entier. » Aujourd’hui, à 68 ans, Nathalie Rykiel n’est pas seulement une grande soeur. Elle est aussi mère et grand-mère. Installée dans son appartement, dans un hôtel particuliers de Saint-Germain-des-Prés, un étage au-dessous de l’ancien logement de sa mère Sonia Rykiel, elle écrit, écrit, écrit.

C’est d’ailleurs sa maman qui l’avait poussée, très tôt, à jouer de sa plume : « Elle m’a encouragée à écrire depuis toute petite en m’offrant un journal », raconte Nathalie Rykiel. « Je garde aussi, depuis toujours, des petits mots de mes trois filles et je confectionne plein d’albums photo. Je ne vis pas dans le passé ! Ce qui m’intéresse, c’est le présent. Mais il est parfois bon de s’arrêter et de regarder d’où on vient et ce qu’on a franchi. » Voilà, sans doute, l’origine de ce septième ouvrage…

Retrouvez l’interview intégrale de Nathalie Rykiel dans le magazine Gala du 21 mars 2024.

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