Ça aurait dû être le jour le plus heureux de sa vie. Pourtant, Olga Antipina ne garde pas un souvenir heureux de la naissance de sa fille Dashenka. « Le matin, on m’a dit que tout allait bien pour l’enfant, mais qu’elle était envoyée à Kostroma [une ville située au nord-est de Moscou, ndlr] parce qu’elle était née prématurément. J’ai été autorisée à venir la voir après mon rétablissement. Lorsque je suis arrivée à Kostroma et que j’ai revu ma fille, son nez était noir comme du charbon« , se souvient la jeune maman dans les colonnes du Mirror.
A ses questions, le personnel répond en haussant les épaules. « Un seul médecin m’a dit, officieusement, que le masque à oxygène de Dasha avait probablement été mal placé. J’ai été choquée : quel masque ? À Sharya, on m’a dit que tout allait bien pour l’enfant, qu’elle respirait toute seule. Personne n’a parlé du masque », poursuit la jeune Russe.
Qu’est-il arrivé au nez de la grande prématurée ?
A sa sortie de l’hôpital, Olga Antipina porte auprès de la police : « Quatre mois plus tard, nous n’avons reçu aucune information sur l’affaire. Et lorsque mon mari est venu lui-même s’enquérir de la situation, il s’est avéré qu’il n’y avait pas de rapport. Ils ont dit qu’ils l’avaient perdu ».
De son côté, la mère de Dashenka ne reste pas les bras croisés et adresse une lettre au Service fédéral de surveillance des soins de santé. « Que voulez-vous ? L’enfant est né prématurément. Remerciez le médecin d’avoir sauvé la vie de votre fille« , lui répond le ministère. « Le département a procédé à un examen, au cours duquel l’un des médecins a écrit que je fumais. On ne sait pas très bien d’où vient cette information, puisque je n’ai pas fumé avant, et encore moins pendant, la grossesse. »
La vérité sur le nez de Dashenka
Un examen met pourtant en évidence que l’accident est dû à une erreur du personnel de l’hôpital. Le nez de la petite Dashenka a bel et bien été détruit par un masque à oxygène. « Lors du procès, le médecin a plaidé non coupable. On nous a dit qu’il semblait avoir avoué pendant l’enquête, mais maintenant il ne le fait plus. Il dit qu’il a mis le masque parce que c’était nécessaire, mais il affirme qu’il a tout fait correctement et que l’enfant a simplement des problèmes de circulation sanguine », rapporte sa mère.
Dashenka livre aujourd’hui une bataille sans relâche pour reconstruire le nez de sa fille : « Dans l’idéal, il faut opérer le plus tard possible, puis plusieurs fois au fur et à mesure que l’enfant vieillit. Pour l’instant, ils prévoient la première opération à l’âge de six ou sept ans et surveillent la croissance du visage. Ils ne nous disent pas non plus comment payer ces opérations ». De lourdes interventions chirurgicales auront des conséquence sur la santé de l’enfant.
L’équipe mutualite55.fr vous offre ce texte qui parle de « Défense des patients ». mutualite55.fr est blog numérique qui présente diverses informations publiées sur le net dont le sujet central est « Défense des patients ». Ce post est reconstitué du mieux possible. S’il arrivait que vous projetez de mettre à disposition des informations complémentaires à cet article sur le sujet « Défense des patients » vous pouvez écrire aux coordonnées fournies sur notre site. Consultez notre site internet mutualite55.fr et nos réseaux sociaux dans le but d’être renseigné des futures communications.