Carottes et bâtons – La FTC fait pression sur les parties faisant l’objet d’une enquête pour qu’elles acceptent les accords de péage

Carottes et bâtons – La FTC fait pression sur les parties faisant l'objet d'une enquête pour qu'elles acceptent les accords de péage
Carottes et bâtons – La FTC fait pression sur les parties faisant l'objet d'une enquête pour qu'elles acceptent les accords de péage

Le 20 février 2024, le directeur Samuel Levine du Bureau de protection des consommateurs de la Federal Trade Commission (Bureau) a publié une déclaration promouvant l’utilisation et l’acceptation des accords de péage. Les accords de péage suspendent l’application des délais de prescription, permettant aux organismes d’application tels que la Federal Trade Commission (FTC) d’intenter une action coercitive contre une partie après le délai autrement fixé par la loi applicable.

Le directeur Levine explique que les accords de péage sont désormais plus fréquemment nécessaires. Dans le passé, la FTC pouvait demander des sanctions pécuniaires en vertu de l’article 13(b) de la loi FTC, 15 USC § 53(b), qui n’a pas de délai de prescription ; cependant, cette approche a été interdite en vertu de l’arrêt de la Cour suprême dans l’affaire AMG Capital Mgmt., LLC contre FTC, 141 S.Ct. 1341 (2021). Désormais, la FTC impose souvent des sanctions pécuniaires en vertu de l’article 15 USC § 57b, qui est assorti d’un délai de prescription de trois ans.

Le directeur Levine postule que les accords de péage améliorent la capacité de la FTC à réparer les préjudices causés aux consommateurs et offrent des avantages aux parties faisant l’objet d’une enquête. Il « encourage fortement » les parties à signer des accords de péage lorsque le personnel de la FTC le demande :

Lorsque les parties signent un accord de concession de droits, elles disposent du temps nécessaire pour collecter et produire des informations pertinentes pour l’enquête, rédiger des observations écrites et engager un dialogue avec la Commission. Et le personnel de la Commission peut accorder ce délai supplémentaire sans nuire aux réclamations ou réparations potentielles de la Commission. Cela augmente la probabilité de parvenir à un règlement précontentieux ou de clôturer l’enquête dans les cas appropriés.

D’un autre côté, le directeur Levine met en garde contre les conséquences négatives du refus d’un accord de péage :

Dans les situations où les parties refusent, la direction et le personnel du Bureau en tiendront compte lorsqu’ils présenteront des demandes de prolongation, notamment pour répondre à des demandes d’enquête civile et à des demandes de réunion. De plus, dans les cas où le Bureau recommande à la Commission d’autoriser le dépôt d’une plainte, les commissaires peuvent refuser de rencontrer les parties si de telles réunions pourraient nuire à la capacité de l’agence de protéger le public. Dans de tels cas, le Bureau recommandera plutôt à la Commission d’autoriser le dépôt d’une plainte afin de protéger les intérêts des consommateurs lésés.

En particulier à la lumière de ces avertissements pas si voilés, les parties soumises à une enquête de la FTC devraient examiner attentivement et obtenir l’avis d’un avocat quant aux avantages et aux inconvénients d’accepter ou de rejeter une demande de signature d’un accord de péage.

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