« Hugo était un jeune papa, il avait 33 ans, il n’aurait pas dû mourir », c’est avec des sanglots dans la voix qu’Anthony son cousin, infirmier, raconte ce qu’il s’est passé. Lorsque Hugo arrive à l’hôpital Saint-Clair de Sète dimanche il a de la fièvre, il tousse, ressent des brûlures aux poumons. Il est mal mais tout a fait conscient. Pendant 48h il subit une batterie d’examens et mardi on lui injecte deux antibiotiques, Céfotaxime et Amoxicilline. Le Céfotaxime est contre-indiqué en cas d’allergie à la pénicilline, car il provoque une action croisé qui majore le risque allergiques. Or Hugo était allergique à la pénicilline.
« Mon cousin avait forcément prévenu les soignants dès son arrivée à l’hôpital, je suis certain que les pompiers qui l’ont pris en charge à Agde et l’ont conduit à l’hôpital de Sète le savaient aussi. C’est la première question que l’on pose à un patient. Hugo soufrait, mais il était en totale capacité de s’exprimer. L’information n’a pas été transmise, une personne à commis une erreur fatale » s’emporte Anthony.
Choc anaphylactique ?
Suite à cette double injection Hugo, a commencé à convulser, à cracher du sang et puis il s’est écroulé dans la chambre sous les yeux de sa femme. Le médecin qui a rédigé le certificat de décès a posé un obstacle médico légal. Le procureur de la République de Montpellier a donc été saisi et une enquête ouverte pour déterminer les causes de la mort. Une autopsie et des analyses toxicologiques sont prévues.
La direction de l’hôpital que nous avons sollicitée ne souhaite faire aucun commentaire. Il y a trois ans, une fillette de 11 ans était morte dans cet établissement suite à une injection par erreur d’adrénaline.
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