Elle croit avoir un cancer et fait ses adieux à ses proches avant de découvrir la terrible vérité

Lisa pensait souffrir de « simples » calculs rénaux. Mais suite à un examen complémentaire, une masse est détectée sur sa rate, explique The Sun. Début 2023, Lisa subit une opération afin que les médecins puissent lui retirer l’organe. Mais l’analyse va révéler un cancer du système sanguin particulièrement rare et agressif. Le verdict est sans appel : il ne lui reste que 15 mois à vivre.

Le monde de Lisa s’écroule. Elle s’imagine déjà ne pas voir grandir ses enfants, ne pas assister à des mariages futurs. Elle se plonge alors dans la rédaction de lettres d’adieu pour ses proches, tentant de mettre ses affaires en ordre face à la mort imminente. Émotionnellement et physiquement éprouvée, elle commence une chimiothérapie agressive qui la prive de ses cheveux et la laisse affaiblie.

On lui diagnostique un cancer, mais la réalité est tout autre

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Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là. Lors d’un rendez-vous de suivi un mois plus tard, un nouveau rebondissement survient. En examinant son dossier, le médecin a un air ahuri. Il annonce à Lisa, sidérée, une nouvelle incroyable : elle n’a jamais eu de cancer. Le premier rapport d’analyse était erroné. « J’ai d’abord vu l’infirmière praticienne, et elle m’a simplement posé des questions sur mes symptômes, et elle faisait défiler l’ordinateur pendant qu’elle me parlait« , explique la mère de famille, « Tout d’un coup, elle s’est arrêtée de parler et a eu cette expression sur son visage. Elle s’est tournée vers moi et a eu l’air complètement horrifiée et m’a dit qu’elle devait aller voir le médecin, puis elle est sortie en courant de la pièce.« 

L’hôpital, appliquant son protocole, avait réalisé ses propres tests sur la rate de Lisa. Ces derniers étaient formels : aucun cancer n’était présent. Le hic ? Le résultat du test réalisé n’avait pas été vérifié avant de la plonger dans un traitement inutile et dévastateur. D’autant plus que l’hôpital avait les résultats du test depuis un mois, période pendant laquelle Lisa a suivi une chimiothérapie.

La colère et le soulagement après l’annonce du véritable diagnostic

L’annonce est un véritable choc pour Lisa. La joie d’être en vie se teinte de colère face à l’erreur médicale qui a failli lui coûter cher. Non seulement on lui a volé des mois de vie remplis d’angoisse et de souffrance physique, mais on l’a privée de moments précieux avec ses proches. Financièrement, la situation est également difficile. Le traitement qu’a subi Lisa est onéreux et elle n’a pas pu faire de rejet des prélèvements, sans que, visiblement, l’hôpital ne les stoppe de son côté.

Marquée psychologiquement par cette épreuve, Lisa peine à retrouver une vie normale. Elle porte encore les stigmates physiques de la chimiothérapie et doit surmonter le traumatisme subi. « J’écrivais des lettres d’adieu et des lettres aux petits-enfants que je ne rencontrerais jamais et aux mariages auxquels je n’assisterais jamais.« , a-t-elle expliqué. Aujourd’hui, Lisa se bat pour que son histoire serve de leçon. Les erreurs médicales, bien que rares, peuvent avoir des conséquences dramatiques. Elle espère que son témoignage permettra d’améliorer la communication et la coordination au sein des établissements de santé.

Jusqu’à 160 000 patients américains victimes d’erreurs médicales

Les erreurs médicales liées au diagnostic et au traitement du cancer représentent un défi majeur dans le domaine de la santé. Selon une étude publiée dans le Journal of Patient Safety, jusqu’à 160 000 patients américains sont victimes d’erreurs médicales liées au cancer chaque année. Ces erreurs peuvent résulter de divers facteurs, tels que des retards dans le diagnostic, des interprétations incorrectes des tests d’imagerie ou des biopsies, ainsi que des erreurs de traitement.

De plus, une analyse de la Harvard Medical Practice Study estime que près de 10 % des décès liés au cancer aux États-Unis pourraient être attribués à des erreurs médicales. Ces chiffres mettent en lumière l’importance cruciale de la précision et de la diligence dans le diagnostic et le traitement du cancer, ainsi que la nécessité d’améliorer les pratiques médicales pour réduire ces erreurs et améliorer les résultats pour les patients.